jeudi , 25 avril 2024
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La presse écrite malgache continue de s'épanouir. Une nouvelle publication est sur le marché: La Vérité.

La Vérité: Un nouveau journal est né

Selon La Vérité, «Toute vérité est bonne à dire», c’est effectivement le slogan que l’équipe rédactionnelle a choisi. Le numéro zéro du journal a été publié. Outre un journal quotidien, La Vérité sortira en fin de semaine un numéro hebdomadaire qui portera le titre de Week-end La Vérité.

L’équipe dirigeante de La Vérité est assez connue de la presse malgache. Rolly Mercia, ancien journaliste de La Gazette, en est le Directeur de la Rédaction. Alphonse Maka, un ancien journaliste de Madagascar Tribune, en est le Directeur de la Publication tandis que la Rédaction en chef est assurée par Vololomiarana Ratrimo, ancien responsable de programmation de Madagascar Télévision (Matv). Un ancien journaliste sportif de La Gazette, Francis Aurélien, a également rejoint l’équipe.

La Vérité se veut a priori être un journal qui ne mâchera pas ses mots. «Nous dénoncerons tout ce qui peut causer préjudice à la population mais nous mettrons en évidence ce qui mérite d’être dit» a affirmé Rolly Mercia.

Pour la concrétisation du projet, qui nécessite naturellement des financements conséquents, l’équipe fondatrice s’est associée au groupe SODIAT appartenant à la famille Ravatomanga, très connu dans le milieu des affaires à Antananarivo.

Une réception a été ainsi donnée à l’hôtel Carlton pour le lancement officiel de La Vérité, le 15 mai. Le parterre d’invités a été naturellement composé de personnalités politiques et diplomatiques d’Antananarivo et, bien sûr, de membres de la presse malgache.

La Vérité devient ainsi le septième journal quotidien d’expression française à Madagascar, outre cinq autres publications quotidiennes entièrement rédigées en malgache. La concurrence devient logiquement assez rude pour la presse quotidienne étant donné que très peu de lecteurs se permettent d’acheter régulièrement tous les journaux. Le marché reste toutefois assez étriqué pour le moment, car les publications écrites ne sont en fait lues que dans les principales grandes villes du pays. Une situation qui donne cependant de l’espoir aux éditeurs, car un grand nombre de lecteurs potentiels pourraient, un jour, grossir le rang des acheteurs.