Lors d’une conférence de presse, les responsables de MBS avaient annoncé que les pourparlers avec le ministère de la Communication se poursuivent actuellement. Le ministère exige des compléments de dossiers aux responsables de la chaîne. Il s’agit essentiellement de documents nécessaires pour la vérification technique en cas de réémission. Rappelons que la MBS a été saccagée par des émeutiers en janvier 2009 peu de temps avant le coup d’Etat contre Ravalomanana.
Une lettre informant le ministère de la Communication sur la reprise des activités de la chaîne a été déposée au ministère. Les responsables de la MBS sont convaincus que cela devrait suffire étant donné qu’en 2009, à l’issue du coup d’Etat, c’est par une lettre informant le ministère que les responsables avaient annoncé la mise en veilleuse de la société et la mise au chômage technique des employés.
« Les pourparlers avec le ministère de la Communication se poursuivent. La société MBS estime qu’elle est en droit de reprendre normalement ses activités, car elle n’a jamais fait l’objet ni d’une décision de justice, ni d’une mesure administrative l’enjoignant d’arrêter ses activités », a affirmé le Directeur de publication, avant de conclure : « Nous estimons alors que la MBS est en droit de reprendre ses activités conformément aux principes du droit des individus à des emplois sains, du droit du public à l’information, du droit d’entreprendre et, également, au nom du respect de la liberté de la presse et de la liberté d’expression ».
Les autorités ont toutefois laissé entendre, par voie médiatique, que la MBS ne dispose plus de fréquence, car les siennes avaient été déjà attribuées à d’autres chaînes de télévision. Un simple prétexte pour refuser la réouverture de la société audiovisuelle d’après les responsables.