De nombreux journalistes ont affirmé qu’ils sont fréquemment menacés. « C’est à ton tour d’aller au cachot », c’est le genre de SMS que quelques journalistes reçoivent souvent sur leur téléphone portable.
La séance de travail a vu la participation d’une vingtaine de journalistes. La plupart des ambassades de la capitale ont dépêché des représentants à cette rencontre. Quatre journalistes qui travaillent dans d’autres régions du pays étaient présents à la rencontre.
Depuis le début de la crise, la presse malgache n’est plus ce qu’elle était. Trois journalistes ont été emprisonnés en moins d’un an. Actuellement, le journaliste Lolot Ratsimba et le directeur de la radio Fahazavàna, Didier Ravoahangiarison, sont toujours sous les verrous. Ils sont inculpés dans l’affaire de mutinerie du camp RAS en fin décembre.