jeudi , 28 mars 2024
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Depuis quelques jours, le retour au pays de l’ancien président focalise l’attention des médias nationaux et des organisations internationales. La Communauté internationale, en général, à travers l’Union Africaine, l’Union Européenne, le Quai d’Orsay et les Etats-Unis, avait condamné les propos tenus par l’ancien président lors de sa première conférence de presse tenue à son domicile, mais personne ne pouvait lui en vouloir d’être retourné en terre natale.

Marc Ravalomanana devient un prisonnier itinérant

Marc Ravalomanana a été placé en résidence surveillée à Antsiranana (Diégo-Suarez), au Nord du pays. L’information a été confirmée par les autorités. Raison pour laquelle, tous les hauts responsables de la sécurité du pays, à savoir le ministre de la Défense, le Secrétaire d’Etat en charge de la gendarmerie et le Secrétaire d’Etat en charge de la police nationale se sont rendus à Antsiranana le mercredi 15 octobre. On ne sait pas pour combien de temps l’ancien président sera détenu à Antsiranana, car avant d’y être placé en résidence surveillée dans une propriété de l’armée, il a été emmené à plusieurs endroits. On parle du palais de Mahazoarivo, dans la capitale. On a cité également le camp de gendarmerie du camp Ratsimandrava, le camp des escadrons blindés d’Arivonimamo, un hangar à Ambohidratimo, Maevatanàna, Majunga, Anjajavy, ou encore les îles paradisiaques d’Iranja, et, enfin, Antsiranana. Un trajet qui fait croire à ses partisans que l’ancien président est devenu un prisonnier itinérant. Durant trois jours, il a été interdit de visite par les membres de sa famille qui ont dénoncé cette situation et la violence de l’arrestation de l’ex-président.