Lalatiana Rakotondrazafy et Fidèle Razara Pierre, ainsi que deux autres individus, sont condamnés à trois ans d’emprisonnement ferme pour quatre chefs d’inculpation, dont atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, opposition à forces de l’ordre, destruction de biens publics et manifestation sans autorisation. La condamnation est en effet relative à une manifestation de rue que la radio Free FM a organisé le 19 mai 2012. Le ministère de la communication, invoquant cette condamnation, a ainsi enjoint la radio Free FM de suspendre son exploitation.
Un Recours en opposition a été décidé par l’avocat de Free FM. Ce qui devrait, normalement, remettre en question toute la procédure judiciaire étant donné que les principaux concernés n’étaient même pas au courant de la tenue du procès. D’où le jugement par défaut.
Depuis un an, la radio d’opposition, Free FM, a été la cible de diverses persécutions. Ses principaux journalistes étaient pourtant des anciens collaborateurs du régime de Transition.