jeudi , 18 avril 2024
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Politique

Des élections improbables en 2012

La HAT et la mouvance Rajoelina, usées par le pouvoir illégitime, ont fait de l’organisation d’élections une priorité en 2012. La CENI-T ne s’est pas avancée à fixer un calendrier, mais n’a pas souhaité fâcher le régime en laissant une porte ouverte à cette possibilité. L’équipe de Béatrice Atallah promet de pouvoir raccourcir de deux mois le délai de 8 mois estimés nécessaires par les experts des Nations-Unies, en citant des conditions qui ne dépendront pas de la Commission électorale. Lire la suite »

La place de la démocratie reste interdite, la répression continue

C’est sous les feux des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc que les milliers de manifestants revendiquant la réouverture de la place de la démocratie et la liberté d’expression ont été dispersés par les éléments des forces de l’ordre de la HAT. Dépêchant des hommes cagoulés et lourdement armés pour une opération de maintien de l’ordre, le général Richard Ravalomanana est en embuscade, tapis derrière l’application de la loi et le fait que ladite place est une propriété privée, celle de la Commune urbaine d’Antananarivo. Lire la suite »

Crise dans l’enseignement : la solidarité gouvernementale à défaut de moyen

Toutes les décisions prises par l’Etat dans la résolution de la crise liée à la grève des enseignants sont unilatérales. Après, l’échec de la stratégie du bâton et de la carotte du ministre de l’Education nationale, c’est le premier ministre qui revient à la charge avec une meilleure de proposition à 25 milliards d’ariary et les menaces en moins. Les enseignants vont-ils accepter de cesser le mouvement et se contenter de 11% de ce qu’ils revendiquent ? Lire la suite »

La mouvance Ravalomanana réagit face à l’unilatéralisme répressif

Après avoir été visé par les bombes lacrymogènes des forces de l’ordre de la HAT, Mamy Rakotoarivelo est de nouveau la cible du régime Rajoelina. Le président du Congrès de la transition est convoqué par la Cour criminelle ordinaire, ce qui est une violation sans détour de la feuille de route. Il dénonce le retour de l’unilatéralisme et annonce que la mouvance Ravalomanana va suspendre jusqu’à nouvel ordre toute participation à des réunions parlementaires ou gouvernementales. Lire la suite »

Ravalomanana : le général Richard réprime les partisans du président Marc

Les parlementaires et ministres de la mouvance Ravalomanana n’ont pas pu investir la « place de démocratie » à Ambohijatovo. Leurs partisans venus nombreux écouter « le compte rendu de la situation politique et de l’application de la feuille de route » ont été dispersés manu militari par les forces de l’ordre de la HAT. La répression politique est comme toujours justifiée par le maintien de l’ordre et une autorisation non délivrée pour accéder à ce qui est désormais « la place interdite ». Lire la suite »

La Loi d’amnistie adoptée unilatéralement par la mouvance Rajoelina

Le projet de loi d’amnistie pour la réconciliation nationale a été voté par les deux chambres du parlement de la transition dominées par la mouvance Rajoelina. C’est en effet la loi de majorité qui a été appliquée alors qu’aucun élu ne siège au parlement. Sans nommer les personnes ciblées pour en bénéficier ou en être écartées, la loi des TGV a été sélective. La mouvance Ravalomanana a manifesté son opposition et n’a pas participé à « l’absurde » vote, privant ladite de loi de l’indispensable inclusivité. Lire la suite »

Une armée qui fait la police et de la politique

A l’heure du bilan de l’opération des forces de l’ordre censée ramener la sécurité et la paix sociale à Antananarivo, les meurtres sordides du général Claude Ramananarivo et de sa famille anéantissent un résultat encourageant. L’armée se trouve-t-elle à nouveau face à ses démons, tant la thèse du règlement de compte plane sur l’affaire. L’ancien commandant de la gendarmerie a en effet pris ses responsabilités face à des évènements politiques auxquels l’armée y a mis son grain de sel. Lire la suite »

Vers une amnistie sans réconciliation et à enjeu politique

La loi d’amnistie est décidément la clé de la crise malgache qui perdure depuis le coup d’Etat militaro-civil de 2009. Elle est encore sujette à des négociations politiques qui sont plus que mal engagées. L’enjeu est la possibilité pour toutes les parties prenantes de se présenter aux élections. Le cas du président en exil Marc Ravalomanana et la réconciliation nationale sont les points clés des débats. Le mémorandum de la SADC a certes apporté des précisions, les interprétations sont toujours contradictoires. Lire la suite »

Un mémorandum pour une amnistie âprement disputée

La courte visite de la Troïka et des experts de la SADC à Antananarivo n’a pas été décisive. Il s’agissait plus d’une nouvelle série de consultation des parties prenantes malgaches, même si cette fois-ci les discussions se sont focalisées sur le projet de loi d’amnistie. Le mémorandum remis par la délégation conduite par Marius Fransman n’aura pas force de loi pour résoudre la crise. Le dernier mot appartiendra au parlement de la transition. Lire la suite »

La médiation de la SADC au chevet de l’amnistie

La venue des experts juridiques de la SADC et de quelques membres de la Troïka n’a pas pour vocation de résoudre dans l’immédiat l’inextricable crise malgache. Si la recherche de l’apaisement fait l’unanimité, la réconciliation n’est pas au rendez-vous, tant les protagonistes se voient déjà comme des adversaires. La loi sur l’amnistie est alors un moyen de réhabiliter certains et d’écarter d’autres. Lire la suite »