vendredi , 19 avril 2024
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Politique

Décision de la SADC : divergence inévitable entre Rajoelina et Ravalomanana

Une décision et toujours deux versions. A la suite de la réunion des entités politiques malgaches avec la SADC à Gaborone, on ne sait toujours pas à quel saint se vouer. Andry Rajoelina prétend une position enfin favorable de la communauté régionale envers l’autorité de fait. Marc Ravalomanana annonce son retour au pays pour bientôt et son acceptation de la feuille de route sous certaines conditions. Faute d’accord, les deux parties semblent espérer que la SADC tranche enfin. Lire la suite »

Gaborone : A peine terminé, la polémique reprend

A peine la première partie du sommet de Gaborone terminée, l'invitation est lancée sur fond de polémique sur les acquis de cette première partie. A toutes fins utiles, nous vous proposons le communiqué officiel de la SADC. Lire la suite »

Le consensus est encore plus loin que Gaborone

La SADC a beau inviter onze forces politiques mais en réalité, il n’y en a que quatre. Et c’est toujours en rapport avec les quatre mouvances. La mouvance Rajoelina n’a pas de passé électoral autre que les municipales à Antananarivo. Après son coup d’Etat 2009, elle est légitimée en tant que force politique par la présence d’anciens candidats à la présidence de la république. En face, il y a le camp des trois présidents élus. Lire la suite »

Amnistie : proposition de loi par le conseil des ministres de la HAT

Le régime Rajoelina-Vital a concocté en conseil des ministres un projet de loi sur l’amnistie. Le texte va logiquement dans le sens de l’exclusion du président en exil de la prochaine élection présidentielle. C’est un autre artifice légal de l’autorité de fait pour légitimer le pouvoir et qui entre dans un calcul politique pour le garder. Lire la suite »

Election : la CENI reste indépendante pour gérer son petit portefeuille

La CENI est-elle en mesure d’utiliser à bon escient des fonds publics pour la préparation et l’organisation des élections. La question a été soulevée par les députés de la HAT. Le débat cache une tentative de prise de contrôle de la commission électorale qui ne s’est pas laissé faire. Le ministre des Finances et du Budget a été favorable à l’indépendance financière de la CENI malgré le non respect des procédures des finances publiques. Lire la suite »

Andry Rajoelina : Gaborone ne changera rien à l’autorité de fait

La rencontre de Gaborone ne sera qu’une formalité ou rien. C’est la position du chef de l’autorité de fait qui croit comme acquise une feuille de route particulièrement favorable. Andry Rajoelina pense étouffer la crise politique sans la résoudre en mettant hors-jeu les autres mouvances qui réclament une transition démocratique avant d’organiser les élections. Lire la suite »

Gal Ravalomanana vs Pr Zafy : la force contre l’esprit

L’opposition contre l’autorité de facto est menée de front par l’ancien président Albert Zafy. Dans un mouvement dénommé « rodobe », le professeur réclame plus que jamais la mise en place d’une transition démocratique, estimant que le mandat de la HAT est périmé. Il se heurte à une force de répression menée par le général Richard Ravalomanana, l’homme fort du régime en place. Lire la suite »

Le statu quo et toujours de la divergence après le Sommet de la SADC

Une fois encore, la SADC n’a pas pris de décision sur la situation politique à Madagascar. Le communiqué du Sommet des chefs d’Etat à Windhoek laisse place à des interprétations contradictoires. Le régime HAT-TGV crie victoire estimant que la feuille de route Simao qui lui est particulièrement favorable n’a pas été remis en cause. Les autres mouvances martèlent que tout se décidera après les négociations annoncées entre les parties. Lire la suite »

Un sommet de la SADC sans enjeu ?

Andry Rajoelina a enlevé toute importance et tout suspense au Sommet de la SADC censé donner un avis définitif sur la reconnaissance internationale de l’autorité de fait et de sa vision unilatérale sur l’application de la feuille de route Simao. Confiant sur le résultat de son lobbying auprès des chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique australe, le chef de la transition menace déjà de n’en faire qu’à sa tête et s’organiser une petite élection pour se faire élire président de la République. Lire la suite »

Andry Rajoelina veut se faire élire en 2011

La date « fatidique » du 20 mai 2011 approchant, le chef de l’autorité de fait multiplie les démarches de lobbying pour valider son pouvoir et l’élection qu’il va s’organiser. Décomplexé sur le plan diplomatique, Andry Rajoelina continue les périples à l’étranger, misant sur l’amalgame entre la révolution arabe et le coup d’Etat militaro-civile de 2009. S’il n’a pas été reconnu président de la transition, le maire élu d’Antananarivo compte l’être en tant que président d’une république qu’il a façonnée à sa mesure. Lire la suite »