Politique

La résolution de la crise politique dans laquelle l’autorité de fait a engagé le pays depuis le coup d’Etat de 2009 risque de franchir une étape cruciale après le 20 mai. La HAT tout comme les trois autres mouvances protagonistes s’activent pour influencer la position de la communauté internationale. Andry Rajoelina tente un passage forcé par les élections en écartant de fait les opposants qui revendiquent de nouvelles négociations. Lire la suite »

Andry Rajoelina a pu rejoindre la Zambie au lendemain de sa mésaventure de jeudi. Son avion a connu un incident technique qui a contraint les pilotes à faire demi-tour. Le chef de la HAT a ainsi manqué son rendez-vous avec le président zambien Rupiah Bwezani Banda mais a été reçu et entendu par le vice-président. Il a pu faire part de sa vision d’une réalité à Madagascar. Lire la suite »

Comment faire d’une couverture et des toilettes utilisées un projet d’attentat déjoué ? C’est tout l’art de la propagande de la HAT. L’affaire de la défaillance technique du jet privé censé transporter Andry Rajoelina vers la Zambie est prise très au sérieux. L’autorité de fait peut crier encore au complot même si les autres présumés projets d’attentat n’ont pas apporté ni légitimité ni reconnaissance internationale. Lire la suite »

Andry Rajoelina est revenu de son escapade en Namibie et en Mozambique, confiant et optimiste. Même si le voyage a plus l’air d’une convocation que d’une visite d’Etat, le chef de l’autorité de fait est ravi d’avoir pu selon ses dires convaincre le président de la SADC sur la réalité politique Madagascar. La feuille de route Simao aurait réussi à étouffer la crise en isolant de fait les trois mouvances. Lire la suite »

Le jeune présidentiable Andry Rajoelina n’a pas encore confirmé qu’il sera en lice dans la course à sa propre succession à la tête de l’Etat, cette fois-ci par la voie des élections. En tout cas, il s’y prépare déjà mais prétend remettre la décision à la volonté de Dieu. « Si je suis candidat, c’est que je suis à 100% sûr d’être élu ». Une certitude qui rend perplexe ceux qui espèrent un vrai verdict des urnes. Lire la suite »

L’autorité de facto fait un pas vers l’organisation d’élection unilatérale et a convoqué sa commission électorale et le ministère des Finances. Andry Rajoelina n’a pas perdu du temps suite au plébiscite de l’OIF et de la COI pour la tenue des scrutins en 2011. Pour se passer de la reconnaissance internationale et des exigences en matière démocratique, la HAT prétend refuser toute aide financière venant de l’étranger. Lire la suite »

A quel jeu joue la COI ? Impatiente de voir Madagascar passer aux élections sans résoudre la crise politique, la grande famille de l’Océan Indien veut plaider la cause de la HAT auprès de la SADC. La feuille de route Simao permettrait d’étouffer les questions politiques pour passer à des élections unilatérales susceptibles d’être reconnues par la communauté internationale. Lire la suite »

Comme aucune décision significative n’a été prise par le sommet de la troïka, les parties malgaches ont interprété la position de la SADC de différentes manières. Pour la HAT, le fait accompli du faux gouvernement d’union nationale a été entériné. L’opposition à l’autorité de fait souligne l’absence de plébiscite et l’appel à continuer le dialogue malgacho-malgache. Lire la suite »

Le parti TGV se dévoile à la SADC par une lettre dans la quelle elle demande la reconnaissance internationale. Le parti vainqueur des municipales d’Antananarivo rappelle qu’il a le pouvoir sur tout Madagascar et qu’il a déjà fait quelques concessions. Le plaidoyer est assez maladroit car il prétend une application unilatérale de la feuille de route Simao qui n’a pas encore été signée. Lire la suite »

L’exception malgache est la règle durant la transition Rajoelina. La constitution d’un gouvernement supposé de consensus passe par un recrutement sur CV et non pas par la répartition des responsabilités issue d’un accord. Le régime TGV et son premier ministre est persuadé de pouvoir convaincre la communauté internationale. Le dernier président élu démocratiquement, Marc Ravalomanana, affirme le contraire et dénonce une autre décision unilatérale d’un régime illégal. Lire la suite »