vendredi , 3 mai 2024
enfrit
Deux nouveaux ministres au sein du gouvernement de réconciliation nationale

Brèves du
03 juillet

030702 Des éléments des forces fidèles à Didier Ratsiraka opposent encore de la résistance dans la ville d’Antsiranana. Dans la matinée du mercredi, les forces légalistes sont à 7 kms de la ville, avançant prudemment pour éviter des « pertes inutiles ». Le gouverneur de cette province se serait enfui à bord d’une vedette rapide. Mardi dernier, le chef d’Etat-major de l’armée malagasy devait insister qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu.

030702 Deux nouveaux ministres entrent au gouvernement de réconciliation nationale. Il s’agit de Horace Constant et de Méline Rasoanirina. Le premier, un proche de Didier Ratsiraka, est chargé de la privatisation, poste qu’il occupait au sein du gouvernement Tantely Andrianarivo et la seconde est un proche de l’ancien chef d’Etat Zafy Albert. Tous les deux ont été proposés par le secrétaire national de l’Arema Pierrot Rajaonarivelo. A travers Horace Constant, les observateurs politiques malagasy voient la main de la France qui s’intéresse à la question de la privatisation. En effet, les multinationales françaises s’intéressent particulièrement au processus de privatisation en cours dans la Grande Ile. De son côté, Marc Ravalomanana entend réexaminer le désengagement de l’Etat de certaines sociétés comme Air Madagascar et Télécom Malagasy. Il semble que pour l’Hexagone, réconciliation rime avec privatisation.

030702 Arrivée de Dominique de Villepin à Madagascar. Le ministre des Affaires Etrangères français a signé dans la matinée avec son homologue malagasy quatre conventions de financement avant de rencontrer le Premier ministre Jacques Sylla et le Président de la République Marc Ravalomanana. Dominique de Villepin devait insister sur le fait qu’il est le premier membre d’un gouvernement étranger à faire le déplacement dans l’île et que la France entend « écrire une nouvelle page dans l’histoire » des deux pays. Le déplacement du chef de la diplomatie française équivaut, de fait, à une reconnaissance de l’Etat malagasy sous Ravalomanana.