vendredi , 17 mai 2024
enfrit
Les mesures particulières prises par le ministère des Finances et du Budget (MFB) en cette période de crise ont été axées principalement sur la restriction et le contrôle des dépenses, d’après la note de conjoncture.

Dépenses publiques : l’austérité a payé

Le ministre des Finances, Benja Razafimahaleo se félicite de l’efficacité de la politique d’austérité appliqué par le gouvernement de transition et qui a permis de juguler les déséquilibres budgétaires. Une fois les finances de l’Etat stable, l’administration a pu fonctionner normalement.

La note de conjoncture souligne que « la gestion prudente des finances publiques et la situation de trésorerie ont contribué à une modération  de l’inflation : le glissement annuel de l’indice de prix à la consommation s’est stabilisé autour 10% les 3 derniers mois, voire 9.2% à fin juin. Quant au taux de change, cette politique de prudence a contribué à contenir la dépréciation de l’Ariary ».

En raison de la baisse prévisible des recettes fiscales et douanières au titre de l’exercice 2009, le MFB a procédé à des restrictions au niveau des dépenses publiques. Ces restrictions ont été appliquées par le biais d’une  rigoureuse régulation des dépenses. Des crédits budgétaires inscrits dans la loi de finances initiale ont été coupés. Le taux de régulation retenu est de 34%, soit une réduction de 1/3 des crédits budgétaires.

Selon le ministre Benja Razafimahaleo, les dépenses publiques ont été limitées à ce qui est essentiel. A part le solde la pension et le paiement de la dette extérieure, les secteurs de la santé, de l’éducation et de la sécurité intérieure ont été avantagés.

Le MFB se félicite d’avoir sécurisé les dépenses de solde et de pension. Les retards dans les échéances tant craints durant la crise ont été évités.  « Les paiements cumulés effectués jusqu’à fin juin au titre des salaires s’élèvent à 340 milliards Ariary ».

A fin juin 2009, les dépenses hors solde ont été engagées à hauteur de 28.9% de la loi de finances initiale concernant les dépenses de fonctionnement et de 14.8% concernant les dépenses d’investissement.

La suspension de l’aide et du soutien financier de la communauté internationale n’a pas été fatale aux finances du pays. Les paiements au titre du service de la dette extérieure ont été effectués à temps malgré la crise politique. Quelque 2,83 millions de DTS en avril,  0,93 millions de DTS en mai et  1,91 millions de DTS en juin 2009.

Le MFB s’engage à respecter ses engagements vis-à-vis des fournisseurs et des prestataires de service de l’Etat  à travers les remboursements de la TVA (47.8 milliards Ariary d’avril à juin 2009). Une enveloppe de 18.1 milliards Ariary a été utilisée d’avril à juin. La TVAPP (6.6 milliards Ariary entre avril et juin 2009) et le règlement à bonne date des chèques carburants (CCAL)…