mardi , 14 mai 2024
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A l'approche des élections communales, le petit monde de la politique malagasy reprend du service.

Des élections au menu

C’est le cas du secrétaire national de l’Arema, Pierrot Rajaonarivelo qui « persiste sur la non-participation de son parti aux prochaines élections communales qui auront lieu, rappelons-le, les 9 et 23 novembre 2003 », selon Madagascar Tribune. Pour preuve, ce quotidien rapporte que l’ancien vice-Premier ministre sous Didier Ratsiraka, aujourd’hui en exil en France, a envoyé une « lettre en malgache et en français à tous les militants du parti » expliquant « participer aux élections organisées par un régime qui bafoue complètement les droits de l’Homme, c’est reconnaître sa légitimité ».


De leurs côtés, les pouvoirs publics se préparent activement pour cette échéance, rapporte Midi Madagasikara. Ainsi, un budget de « 3 milliards 500 millions de nos francs sera octroyé au Conseil National Electoral » afin que ce dernier puisse « travailler de manière indépendante », selon le ministre de l’Intérieur, Jean-Seth Rambeloalijaona. Par ailleurs, le dernier conseil de gouvernement a été l’occasion pour les six présidents de la délégation spéciale des provinces de présenter le bilan de leurs activités.


L’Express de Madagascar pousse quant à lui un véritable coup de gueule. La cible: les chauffards incorrigibles de la capitale. Pour y remédier: L’Express préconise la « répression, phase qui devrait par la suite sensibiliser les automobilistes à la prévention ». « Quand un troupeau a choisi de divaguer, de ne pas aller là où il doit aller et n’en fait qu’à sa tête, la seule façon de le remettre sur le droit et bon chemin est de l’y obliger », martèle le quotidien.