jeudi , 16 mai 2024
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Suite logique des récents accords politiques de Maputo, les prisonniers politiques proches de l’ancien président Marc Ravalomanana recouvrent un à un la liberté.

Des prisonniers politiques libérés

Une petite foule attend dehors. Des journalistes et les proches de quatre parlementaires légalistes attendent impatiemment le verdict du juge. Le 18 août, le tribunal a condamné les quatre parlementaires de la région Vakinankaratra à un an de prison avec sursis. Ce qui permet de les libérer.

Ces parlementaires ont été arrêtés, en mi-avril, en marge des manifestations de rue des partisans de Marc Ravalomanana. Depuis, ils étaient incarcérés à la prison d’Antanimora. La signature des Accords de Maputo, basés sur le principe de la réconciliation, était pour eux, et pour les autres détenus politiques, l’occasion d’espérer une libération imminente.

Pour sa part, la principale animatrice des femmes légalistes, Ihanta Randriamandranto, placée en résidence surveillée depuis fin avril, a obtenu la liberté provisoire, tandis que les quatre autres proches collaborateurs de Marc Ravalomanana, soupçonnés d’être impliqués dans les projets d’attentat à la bombe artisanale dans la capitale – Raharinaivo Andrianantoandro, Henri Rabesahala, Mejamirado Razafimihary et Razakariasy Henri – ont bénéficié d’une liberté conditionnelle, après quelques semaines de détention. 

Manandafy Rakotonirina, le Premier ministre nommé par Marc Ravalomanana, devrait être relâché incessamment selon les leaders légalistes. Les modalités de sa libération occasionnent encore quelques frictions, car la Haute Autorité de la Transition lui soumet un certain nombre de condition. Entre autres, l’engagement de ne pas s’impliquer dans des activités politiques.