Elections et joutes: la saison est ouverte

« La vie politique est plus que jamais dominée par le prochain scrutin », dixit Tribune. Pour soutenir ses dires, il relate les dernières sorties de l’Arema (parti fondé par Didier Ratsiraka): « En vue des prochaines législatives, l’Arema hausse le ton. Lors d’une conférence de presse, ce parti devait interpeller le pouvoir actuel concernant les textes en vigueur que le gouvernement doit respecter en matière de scrutin législatif. A ce sujet, le groupe parlementaire a adressé une requête au président de l’Assemblée nationale », écrit à la Une Madagascar Tribune qui donne déjà ses pronostics à jour j-inconnu de la date des élections législatives anticipées. Pour ce quotidien, « le TIM (le parti fondé par Marc Ravalomanana) et l’Arema tiendront sûrement la vedette aux élections. Les autres risquent de ne faire que de la figuration ».

Encore une autre élection. Celle du président de l’Université d’Antananarivo où le public assiste à une véritable campagne digne des grandes consultations nationales. Et Midi Madagasikara d’avancer que « c’est la première fois qu’une grande ambiance d’élection libre et démocratique apparaît au niveau de l’Université. Cette élection consacre l’autonomie de l’université dans sa gestion ». « Que le meilleur gagne! », s’exclame Zo Rakotoseheno, dans « Vision ».

Toujours dans Midi, dans « Juste un mot », Stéphane Jacob s’inquiète de l’atmosphère de guerre qui menace le monde. « La guerre a son prix et l’économie en paiera évidemment le coût… », analyse-t-il. Evidemment, « avec un cours du pétrole qui pourrait atteindre rapidement les 60 dollars le baril et même culminer à 100 dollars », il y a de quoi avoir peur surtout quand on a vécu ces six mois de privations en matière de carburant. Barrages obligent.

Enfin, L’Express de Madagascar, dans son édito analyse et compare les méthodes de gouvernement de Ratsiraka et de Ravalomanana. Pour ce quotidien, « J’écoute et je décide » est, semble-t-il, le crédo de la nouvelle gouvernance impulsée par le président Marc Ravalomanana. Il faut suivre, bien sûr. Le rythme d’abord, plutôt soutenu. Les décisions prises, parfois un peu à l’emporte-pièce sous le coup d’enthousiasmes et de pulsions populistes auxquels il se laisse facilement aller. Et pour le reste…. « Qui m’aime me suive »… »