jeudi , 2 mai 2024
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La cérémonie de présentation de voeux, au palais d'Iavoloha, a été une occasion d'évoquer la situation actuelle de la crise politique dans le pays. On s'attendait à l'inverse. Mais les acteurs politiques ne pouvaient pas s'en passer.

Finalement, on ne pouvait pas se passer de parler de politique à Iavoloha

« La cérémonie étant solennelle, comme à l’accoutumée, l’occasion sera ainsi offerte au Chef de l’Etat pour dresser le bilan 2012 et les perspectives 2013 pour Madagascar. De ce fait et contrairement aux diverses supputations colportées ici et là ainsi qu’en honneur à la Nation et au Peuple Malagasy qui aspirent à vivre une cérémonie solennelle conforme à la circonstance, toute autre déclaration politique, sur quelque sujet que ce soit, fera l’objet d’un autre rendez – vous dont la tenue sera communiquée en temps utile ». Ce fut, en partie, le contenu d’un communiqué de la présidence de la Transition quelques jours avant la cérémonie de présentation de voeux d’Iavoloha.

Le chef de la Transition a effectivement saisi l’occasion pour parler de ses « réalisations » et de ses « perspectives », entre autres la construction d’une nouvelle route vers l’aéroport d’Ivato, l’inauguration de la mairie de Toamasina etc. Ila également parlé d’une possible hausse de 10% du salaire des fonctionnaires qui sera confiée au gouvernement de Jean Omer Beriziky. Andry Rajoelina a aussi insisté sur la liberté de choix du peuple malgache et de ses dirigeants. Une manière pour lui de montrer sa volonté de ne pas céder aux pressions internationale quant à la « voie » à suivre pour résoudre la crise politique.

Pour sa part, le président du Congrès, Mamy Rakotoarivelo, a évoqué la non application, de façon intégrale, de la Feuille de route de sortie de crise. Les articles 16, 17 et 20 du document ont été cités, à savoir, une nouvelle fois, le retour au pays de l’ancien président, Marc Ravalomanana et la question de l’apaisement politique.