En répondant à quelques questions de la presse, Kofi Annan a affirmé qu?il a encouragé le dialogue entre le pouvoir et l?opposition dont les représentants ont eu l?occasion de le rencontrer. Les Nouvelles écrit : «Sans évoquer si la réconciliation nationale dans le sens que l?entend l?opposition est la condition nécessaire avant l?organisation de l?élection présidentielle, le secrétaire général a appelé à la discussion. D?ailleurs, il compte travailler étroitement avec toutes les parties concernées pour préparer les élections. D?où notamment l?envoi d?un émissaire onusien dont les rapports seront livrés prochainement». La Gazette de la Grande Ile parle pour sa part de «dialogue impossible». L?auteur de l?article estime que «Suite à des invectives et à des agressions répétées, c?est la déchirure maintenant entre l?opposition et le pouvoir, et le rapprochement est considéré comme impossible».