La capitale se dégrade de jour en jour

C’est la crise qui a aggravé le cas de la capitale. Les rues d’Antananarivo sont de plus en plus indescriptibles actuellement. La saison des pluies a encore empiré la situation. Antananarivo n’a plus que quelques portions de rue en bon état. Tout le reste se trouve dans un état pitoyable. A tel point que, lors de l’investiture du nouveau président, le 25 janvier dernier, il a fallu rafistoler quelques portions de rue par laquelle la délégation étrangère devait passer. Et les travaux n’ont plus repris depuis ce jour.
L’état des rues n’est pas l’unique problème d’Antananarivo. Le ramassage des ordures ménagères est devenu une autre affaire complexe. Le service autonome de la maintenance de la ville (SAMVA) et la mairie se rejettent la responsabilité. Et des tonnes d’ordures envahissent certains coins de rue. Aucune solution durable ne profile à l’horizon, actuellement. Même pas l’élection d’un nouveau président. Pour le moment, c’est une portion de rue empruntée régulièrement par le président qui a été réparée. Rien de plus. Et Antananarivo s’enfonce. La nuit, les éclairages publics se font de plus en plus rares. La dégradation de la mentalité constitue aussi une autre paire de manche. L’installation d’éclairage fonctionnant à l’énergie solaire sur la route Digue a été une occasion pour des vandales de voler les batteries qui sont pourtant placées sous terre.