La mouvance Ravalomanana exige la libération des prisonniers politiques et le retour au pays de leur chef

La situation s’enlise de nouveau. La feuille de route de sortie de crise ne semble pas la meilleure voie pour résoudre les problèmes. Sa mise en application est source de divergence entre les factions politiques. Même chez les partisans de Rajoelina, la façon de voir les choses diverge. Le membre du Conseil supérieur de la transition, Désiré Ramakavelo, un des premiers soutiens à Andry Rajoelina en 2009, a affirmé que  » les autorités ne doivent pas hésiter à appliquer la feuille de route après l’avoir signé ». Ceci implique la libération des prisonniers politiques.

Chez les partisans de Ravalomanana, la manière de faire pression sur les dirigeants de la transition divise. Certains sont plutôt enclins à adopter la manière forte, d’autres préfèrent le statu quo.