lundi , 6 mai 2024
enfrit
L?environnement politique s?anime, exacerbé par l?imminence des élections.

La recomposition politique en marche


« A bas les masques ! ». Pour Midi Madagasikara, « l?heure de l?hypocrisie semble être finie » et le temps est à la recomposition politique. Les mois à venir précèdent l?élection présidentielle seront « mis à profit pour renforcer la solidarité de ceux qui peuvent faire la route ensemble ».


« Le pacte est signé », exulte Madagascar Tribune qui prédit la fin de la politique de « Misabaka » (grand écart politique) et les « retournement de veste » grâce à une «Charte » que 19 des 183 partis politiques enregistrés à Madagascar viennent de signer. Ce quotidien classifie cet événement dans la série « une grande première dans l?histoire politique malagasy » et « redorer le blason de la politique, des formations ainsi que des hommes politiques ». Tout un programme.


Face à tous ces « code, charte, pacte », Le Quotidien se demande lui si l?esprit est vraiment là. Celui qui « dicte à tout un chacun le geste consacré : respecter autant l?esprit que la lettre, et s?y tenir, et non se raviser au dernier moment parce que le ciel, la conjoncture n?est pas favorable à ses intérêts ».


La Gazette de la Grande Ile (GDI) remet ces genres d?« assises empoisonnées » dans le contexte de l?imminence des élections. « On participe à ces assises quand on y trouve son intérêt, et on s?abstient de venir quand l?avantage appartient aux autres. Ce qu?il fallait démontrer. La (GDI) rappelle en effet qu?en moins d?une semaine, deux rencontres « éthiques et déontologiques » se sont tenues. Les participants n?étaient jamais les mêmes.


Donc, retour à la case départ et se focaliser sur cette journée du mardi 02 mai. « La date d?ouverture officielle des hostilités » pour (GDI) où la tension sera dans l?air à Tsimbazaza, selon L?Express de Madagascar. Le premier mardi du mois de mai est consacré à l?ouverture officielle de la première session parlementaire ordinaire. Cette fois, elle pourrait revêtir un cachet particulier avec « ces bruits autour d?une tentative de destitution de Jean Lahiniriko, le Président de la Chambre basse, du perchoir » par son actuelle famille politique.


Enfin, relevons l?Edito du quotidien Les Nouvelles du 26 avril analysant les propos d?un cadre de la Banque mondiale. Dans un contexte de fièvres électorales, « les investissements ralentissent neuf mois avant les élections pour ne reprendre que quinze mois après? les investisseurs craignent que leur argent ne prenne le chemin du vase communiquant des fonds électoraux». Sommes-nous, comme l?avance Les Nouvelles, « condamné à perdre du temps pour gagner de l?argent » ?