A un certain temps, Albert Zafy avait des brouilles avec Didier Ratsiraka. Ce dernier était le principal adversaire de Marc Ravalomanana en 2002, tandis que la relation a été tumultueuse pendant sept ans entre Zafy et Ravalomanana. Mais les adversaires d’hier sont devenus les alliés d’aujourd’hui.
Tous les trois se donnent la main pour exiger de l’actuel chef de la Transition, Andry Rajoelina, une vraie Transition « consensuelle » et une réconciliation de tous les principaux acteurs politiques malgaches avant le 20 mai, date du sommet extraordinaire de la SADC sur la crise malgache.
L’opposition est ressoudée pour faire face à Andry Rajoelina, mais le jeune président de la Transition ne souhaite guère revenir à la table des négociations. Car cela risque de l’obliger à accepter la candidature d’un certain Marc Ravalomanana aux prochaines présidentielles. Un vrai cauchemar pour l’équipe de la Haute Autorité de Transition en général et pour Rajoelina en particulier.