Pour Tribune de Madagascar, « les journalistes ont favorablement accueilli la suppression des peines d’emprisonnement pour délit de presse ainsi que la possibilité des audiovisuelles privées de couvrir tout le territoire national. »
Mais, selon Midi Madagasikara, « Bon nombre de professionnels des médias estiment que le texte ficelé par le comité ad hoc, n?a pas repris tout à fait les propositions et suggestions issues de ces différents ateliers. Il a été convenu notamment que toute peine afflictive de liberté sera supprimée, or, […] des notions aussi vagues sinon subjectives que les délits de diffamation et d?injure. […] susceptibles d?être interprétées au désavantage du journaliste qui ne bénéfice pas non plus, du moins pas expressément, de la présomption d?innocence, un principe juridique universellement admis. Au contraire, […] , « toute reproduction d?une imputation qui a été jugée diffamatoire sera réputée de mauvaise foi, sauf preuve contraire par son auteur ». C?est le monde à l?envers puisque le journaliste est supposé de bonne foi et qu?il appartient à la partie poursuivante de prouver le contraire. Le rôle de l?Ordre des Journalistes ne pêche pas non plus par sa clarté, puisque l?article 61 dernier alinéa, prévoit tout simplement que « le Conseil de l?Ordre est habilité à intervenir à tout procès de presse ». A quelle stade de la procédure et à quel titre ? »
Les journalistes ont demandé un « moratoire d?une semaine, pour formuler leurs énièmes propositions et remarques, faute d?avoir pu prendre connaissance du texte, avant cet « atelier d?appropriation du code de la communication » qu?ils ne reconnaissent pas tout à fait, comme le leur. » termine Midi.