samedi , 18 mai 2024
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La presse continue de commenter largement la décision de réduction de 25% des budgets de fonctionnement des ministères.

L’Etat dans la dèche

Les commentaires vont toujours bon train. Ce n’est pas la première fois que l’on évoque la réduction du train de vie de l’Etat. Le journal Midi parle même de « faillite » et d’un « échec de la communication gouvernementale ». N’empêche, les salaires des agents de l’Etat seront payés, a tenu à rassurer sur la chaîne nationale TVM le Secrétaire général du ministère des finances. Midi écrit que « Alors qu’il manque de sous, le gouvernement veut à tout prix sauver les apparences. Son image est pourtant déjà bien écornée ». La presse n’est pas du tout tendre envers le gouvernement Midi écrit: « La décision d’amputer le budget 2005 de 25% traduit l’absence de prévoyance. Et la manière avec laquelle cette amputation a été menée montre un mépris de l’Etat de droit. Voté par les deux chambres, le budget a fait l’objet de débats contradictoires à Tsimbazaza et à Anosy. Appelée loi de finances, la loi concernant le budget constitue le principal ordre du jour de la session de printemps. Pour autant, le parallélisme des formes aurait du être respecté quand le gouvernement a décidé de réduire son budget. Il aurait dû faire voter par les élus une loi de finances rectificative pour entériner cette réduction ». L’Express indique de sa part : « La restriction budgétaire risque de s’étendre à l’année prochaine. Etant donné que les mesures d’austérité prises ces derniers temps n’auront pas d’effets immédiats, la loi de finances 2006 devrait subir les conséquences de la gabegie de cette année ».