Même sur le plan stratégique, en effet, les opposants ont encore du mal à accorder leur violon. Certains veulent aller directement aux élections, tandis que d’autres préfèrent visiblement mettre un terme au régime transitoire actuel, dirigé par Andry Rajoelina, avant de se focaliser sur les scrutins à venir. Il est ainsi difficile de trouver un terrain d’entente. Et chacun préfère agir de manière indépendante, en attendant qu’un véritable leader soit accepté par tous. Tout naturellement, les tenants du pouvoir profitent de cette désorganisation au sein de l’opposition.