samedi , 18 mai 2024
enfrit
Le ministre de l'agriculture a indiqué clairement que l'Etat, suivant les recommandations libérales de la Banque Mondiale, renonçait à toute subvention de la filière rizicole. Son département continue pourtant de suivre et d'aider les paysans malgaches pour leur permettre de fournir les quantités nécessaires à Madagascar et ainsi éviter de recourir à l'importation.

Non à la subvention du riz malgache !

Accident d?avion évité


Selon la Gazette de la Grande Ile. « Un accident d’avion a failli avoir lieu hier, sur le vol Antananarivo – Toliara. En effet, le Boeing 5 RMFB de la société Air Madagascar devant joindre Toliara hier matin, a d’abord accusé un certain retard au décollage. » Le pire est arrivé quelques 30 minutes plus tard lorsque l’avion a soudainement pointé du nez causant la panique à bord. Les pilotes et l’équipage ont tout de même réussi à remaner la situation à la normale et retourner l’appareil à son point de départ sans dommages.


Madagascar admis au sein de la SADC


Selon Madagascar Tribune « Cela a été confirmé par des sources officielles hier : la candidature de Madagascar a été approuvée par le sommet de la Communauté de Développement d’Afrique australe (SADC). Ce, en tant que membre de cette communauté régionale. »


Le riz ne sera pas subventionné !


Le prix du riz est un problème central à Madagascar. Alors que les salaires stagnent, le pouvoir d?achat baisse au fur et à mesure de l?augmentation de ce produit de grande consommation. Alors qu?il se vendait à 2000 fmg le kilo en 1995, on le trouve difficilement à moins de 4000 fmg aujourd?hui.
L?Express de Madagascar reprend aujourd?hui les informations reçue du ministre de l?agriculture. « Partant du principe du partenariat public-privé et au nom du respect des règles de l’économie du marché, le gouvernement n’a aucunement l’intention d’importer du riz pour agir sur les prix. Nous n’avons pas non plus envisagé de recourir à la subvention. Il n’est plus question de revenir à ces pratiques du socialisme ».
Selon l?Express, « Le ministre Harison Randriarimanana a été on ne peut plus clair et catégorique hier devant les journalistes pour situer la position du gouvernement face à l’explosion du prix du riz. « L’essentiel, l’important pour le ministère de l’Agriculture est de fournir les moyens techniques, les bonnes semences, des engrais à bas prix, et d’assister les paysans dans la maîtrise de l’eau pour que la production rizicole locale arrive un jour à couvrir la totalité de nos besoins ».
Le ministre indiquait encore « que le marché actuel du riz est dominé par deux variétés de produits : le vary gasy et le makalioka. Le premier revient aux consommateurs aux environs de 3.250 Fmg, le second vendu dans les 4.000 Fmg le kilo ». Ce qui, selon lui, est tout à fait normal : « le paddy du makalioka s’achète à 2.000 Fmg aux agriculteurs du Lac Alaotra qui assurent l’approvisionnement de la capitale. Il suffit de multiplier par deux ce prix pour obtenir le prix de vente aux consommateurs finaux. C’est un différentiel immuable ». Le ministre rappelait que lors de la campagne 2001-2002 avec des exonérations accordées au riz importé, le paddy ne valait pas plus de 450 Fmg aux paysans. Harison Randriarimanana ne dissimule pas sa satisfaction qu’aujourd’hui les agriculteurs sont récompensés de leur dur labeur.