dimanche , 12 mai 2024
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Suite aux différentes attaques verbales perpétrées par des membres de l?opposition, le noyau dur de la mouvance présidentielle réagit. En attendant la version du Chef de l?Etat.

Personnalités au pouvoir, des réactions

Dans LE QUOTIDIEN, NY GAZETY ANDROANY, Moxe Ramandimbilahatra, conseiller politique du Président de la République, estime que « les personnes impliquées dans les événements 2002 sont des instruments politiques ». Il a montré du doigt ceux qui en 2001-2002 ont soutenu Marc Ravalomanana, lequel n?était pour eux qu?un « outil pour venir à bout du régime Ratsiraka afin de faire ce qu?ils veulent ». Moxe Ramandimbilahatra ne s?est pas empêché de faire « une comparaison entre les vrais victimes de la crise et les auteurs de violences et d?exactions en tout genre ».



Une approche partagée par Mamy Rakotoarivelo, vice-président de l?Assemblée nationale qui ironise dans le quotidien MIDI MADAGASIKARA du jour qu? « il est sans doute plus facile de sacrifier des vies humaines et de détruire des infrastructures publiques pour se poser ensuite en martyrs ».



Quoi qu?il en soit, l?opinion est unanime quant à la nécessité de rétablir la confiance en la Justice. Pour l?EXPRESS DE MADAGASCAR, « une bonne initiative est d’avoir commencé les émissions télévisées par l’apprentissage des droits : droits du simple citoyen dans des situations particulières ; droits du prévenu, droits du prisonnier, etc. Encore faut-il oser peut-être expliquer qu’entre l’existence de ces droits et leur application, il y a un fossé ». Pour ce quotidien, « grandes réformes commencent par les choses les plus simples ! » de la vie quotidienne.



Le Président national du Tiako i Madagasikara (J?aime Madagascar), le parti au pouvoir a été l?invité de MADAGASCAR TRIBUNE pour exprimer ses points de vue sur les affaires nationales axées surtout sur les questions économiques. Ainsi, Razoarimihaja Solofonantenaina a-t-il laissé entendre que « la gestion d?un Etat à la manière d?une entreprise est aujourd?hui le seul cheminement qu?on puisse imaginer pour ne plus être réduit à la misère et pour ne pas disparaître face à la globalisation et à la mondialisation inexorable de l?économie ». Développant les thèses du Président de la République, il a affirmé qu? « on fait davantage d’économie dans la politique pour une politique de développement durable ».