jeudi , 2 mai 2024
enfrit
Madagascar quittera bientôt l’ASECNA. Mais, dans un contexte où on parle de plus en plus de sécurité aérienne notamment en Afrique, les passagers se posent la question si Madagascar peut assurer seule cette mission.

Quel avenir pour la sécurité de l’aviation malgache sans l’ASECNA ?

Les turbulences qui ont  secoué l’Asecna ont fait couler beaucoup d’encre. Mi-octobre, Madagascar rompait ses relations avec cette organisation, ensuite c’est au tour du Sénégal d’annoncer son retrait définitif de l’Ascena avant de revenir sur sa décision il y a quelques jours.


La décision de Madagascar de quitter l’Asecna prendra effet en mai 2008. Le gouvernement a évalué qu’on gagnerait plus à agir tout seul en dehors de l’Asecna qu’à l’intérieur. Il commençait à se poser des questions sur les bénéfices que Madagascar tirait du fait qu’elle est membre de l’Asecna après un contentieux qui débutait en 2006. Une divergence à propos de la conversion en francs Malgaches des salaires versés aux employés de l’Asecna à Madagascar. Ce qui les a désavantagé.


La motivation de ce retrait de Madagascar est donc d’un gain financier. Mais est ce que notre pays sera capable d’assurer la sécurité des transports aériens au niveau de notre espace aérien dans la mesure où on se retire de l’Asecna. ? La partie malgache croit que c’est faisable. Madagascar dispose des ressources humaines qui ont les compétences nécessaires pour assurer cette sécurité car depuis longtemps c’est toujours des Malgaches qui ont assuré le contrôle de la sécurité aérienne tant pour le survol que les atterrissages qui entre dans le cadre de l’Asecna. Ce que souhaite Madagascar c’est de gérer le contrôle des vols qui passent au dessus de son territoire et de collecter ainsi les redevances de survol.


La gestion des vols dans l’océan Indien sera plus compliquée après le départ de Madagascar. Mais, Madagascar lance un défi et assure qu’il pourrait s’adapter aux nouvelles contraintes et offrir une service de qualité au compagnie aérienne qui survol ou qui se pose sur l’île. Il s’ambitionne même de pouvoir remplacer totalement l’Asecna dans l’océan indien.