L’attitude du chef de la Transition, Andry Rajoelina, est très attendue. Il a affirmé qu’il va consulter ses collaborateurs et ses partisans avant de prendre une décision. Selon la presse locale, toutefois, des militaires qui l’ont soutenu depuis 2009 seraient prêts à tout pour l’obliger à se porter candidat.
Ce qui est sûre est que la proposition de la SADC d’exclure de la course à la présidentielle les deux protagonistes de la crise fait son chemin. Ce sont les candidats qui ont peu de chance de gagner l’élection qui se frottent les mains actuellement. Mais la suite des évènements dans la Grande Ile dépendra certainement de la fameuse « évolution de la situation sur le terrain ».