Fetison Andrianirina de la mouvance Ravalomanana a réitéré que le meeting programmé mercredi est autorisé. Le préfet de police d’Antananarivo a affirmé le contraire.
Quand la foule a commencé à se regrouper devant le stade, des militaires ont bloqué l’accès. Après quelques heures d’attente, les coups de grenades lacrymogènes ont retenti du côté d’Antanimena.
« Les échauffourées sont une preuve que le pays est loin de sortir de la crise malgré le forcing de la HAT à propos du référendum du 17 novembre », explique un leader de l’opposition. Peu avant, le colonel Richard Ravalomanana, chef de l’état-major mixte opérationnel d’Antananarivo, a affirmé qu’il ne tolèrerait aucun acte visant à « perturber » la prochaine consultation électorale. Et le bras de fer se poursuit.