Madonline: Il est de notoriété publique que vous aviez pris part à la lute pour la fin de la dictature à Madagascar, mais les trois mouvances semblent compliquer les choses, pourquoi?
Tsivahiny Hermann (T H): En effet j’ai participle à la lutte de 2009 pour faire cesser la dictature. J’ai soutenu Andry Rajoelina avec ferveur à l’époque. Après le depart de Marc Ravalomanana, la transition lui a succédée, et j’ai compris que tous nos espoirs ont été déchus quand le gouvernement de la HAT a commencé son règne. Je remercie Dieu de ne pas en faire partie, je me suis écarté d’eux car à présent le monde entier vomit la HAT
Madonline: Comment voyez vous le government actuel?
T H: Il est dommage qu’il fasse de la nation un jouet, alors que la pauvreté et la misère galopent parmi le peuple. Par exemple: sa priorité est la construction d’un coliseum de 2 milliards d’ariaries coliseum alors que les sinistrés s’entassent dans le sud, privés de nourriture, de vêtements et de soins médicaux, les enfants étant dans l’incapacité de retourner à l’école. Les Malagasy sont conduits à s’ignorer les uns les autres. Sont ils, ont-ils jamais été prêts à régler les problèmes des Malgaches et donc à diriger le pays en conséquence ou quoi d’autre? Maintenant ils ne font qu’insister dans leur voie unilatérale en faisant miroiter au peuple une prochaine mais élusive reconnaissance internationale. Tout le monde sait que la France est liée par son appartenance à l’Union Européenne, et donc incapable de changer quoique ce soit à la situation. Tout n’est affaire que d’intêrets pour le leadership, pour cela ils ne veulent pas implémenter les conditions internationales qui les obligeraient à renoncer à leur jackpot.
Madonline: un dernier message?
T H: Je demande avec véhémence à Mr Andry Rajoelina pour lequel j’ai lutté, de tenir sa parole donnée dès les premières heures de la lutte, d’engager les réels changements, et de cesser de tromper le peuple Malagasy. Marchons tous ensemble vers le développment et vers la quatrième Republique et refaisons ensemble la fierté du monde
par Mickaelys (Toamasina)