Chose curieuse, un candidat confirmé à la présidentielle, Tabera Randriamanantsoa, fait partie du nouveau front contre les élections. Il précise: « je suis candidat mais je suis pour une élection bien organisée mais pas une présidentielle organisée à la va-vite ». De nombreux hommes politiques sont regroupés au sein du « front contre les élections précipitées ». On peut citer, Alain Andriamiseza, Mektoub Omar El Camille, Riri be, Henri Lecacheur etc. Ils se sont limités, lors d’un rassemblement, à l’espace Mon goûter, en périphérie de la capitale, à un appel solennel à l’endroit de la population pour qu’elle refuse le « rafistolage » pour tenter de mettre un terme à la crise politique. La Communauté Internationale a été montrée du doigt, car c’est elle qui est à l’origine du « forcing » actuel, d’après les propos des membres du front. Reste à savoir si, à un mois du premier tour de l’élection présidentielle, le nouveau front dispose des moyens nécessaires pour bloquer le processus.