La tenue d’une session parlementaire ordinaire à compter du premier mardi du mois de mai constitue pour les légalistes une étape importante vers le retour à l’ordre constitutionnel. Raison pour laquelle les parlementaires légalistes envisagent une marche pacifique vers l’Assemblée nationale et le Sénat en vue de la tenue d’une session parlementaire.
Tout naturellement, l’organisation d’une session parlementaire sera empêchée par la Haute Autorité de Transition qui a déjà publié une ordonnance en vue de la dissolution des deux Chambres du parlement. Les légalistes réfutent toutefois la conformité de l’ordonnance en question à la Constitution.