lundi , 20 mai 2024
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En prenant le pouls en ce millieu d'année, on pourrait être tenté de voir poindre une amélioration de la situation économique à Madagascar pour le deuxième semestre. Mais la partie n'est pas gagnée. En effet, la mesure de libéralisation des produits pétroliers effective au 1er juillet aura-t-elle des répercussion néfastes ou positives pour les transporteurs ?

Vers la fin de la crise ?

Un demi million de Chinois à Madagascar ?


Selon l’Express de Madagascar, « en 2003, le nombre de touristes se chiffrait à 175.000 avec environ 50% de Français, l’arrivée de touristes chinois ne manquera pas d’apporter un nouveau souffle dans l’économie. » En effet, selon un récent accord entre les deux pays, la chine ferait de Madagascar une « destination recommandée ». D’après l’Express, « de son côté, Madagascar doit montrer une réelle volonté de relancer son économie touristique. Pour atteindre l’objectif qui est de faire venir à Madagascar 500.000 touristes d’ici 2007, le gouvernement doit impérativement améliorer sa capacité d’accueil. Les trois secteurs dont le développement s’avère urgent sont la communication, l’infrastructure routière et l’hôtellerie.


Transport et libéralisation des produits pétroliers


Madagascar Tribune rapporte que « hier, quelques propriétaires de « taxi be » et certains responsables des coopératives de transport dans la Capitale se sont concertés à Ivato pour trouver ensemble les mesures à prendre face à une éventuelle nouvelle hausse du prix de carburant et discuter de l’avenir du métier. […] Ainsi, ces transporteurs, dont la plupart procédent actuellement à la mise en vente « forcée » de leurs voitures faute de rentabilité, n’ont pas caché leur pessimisme devant l’imminente libéralisation des prix à la pompe. Pour eux, la prochaine hausse des frais de taxi be, suite à une éventuelle augmentation du prix de carburant, risquerait à nouveau de provoquer le même événement qu’il y a trois semaines de cela : grogne des usagers en général et des étudiants en particulier. […] pour éviter le pire, ils ont lancé un appel à l’Etat pour que ce dernier agisse sur la taxation des produits pétroliers, qui s’avère selon certains spécialistes trop lourde afin d’épargner les usagers de l’impact fatal de cette éventuelle hausse des prix à la pompe. »


Le « filet de sécurité » est en place


Selon Tribune, « comme promis, hier après midi a été officié le lancement solennel de la distribution des vivres entrant dans le cadre du Programme « Filet de Sécurité » décrété par le gouvernement malgache pour faire face à la crise. Sur ce, l’Etat a choisi le FID (Fonds d’Intervention pour le Développement) en tant qu’agence d’exécution du projet. 10 kg de riz, 1 l d’huile, 1 kg de sucre et une barre de savon, voilà le package à distribuer gratuitement à chacun des bénéficiaires du programme. […] Réservé aux chefs-lieux de province et Antsirabe, le projet consiste à renflouer le manque à gagner pendant une période de trois mois à commencer à partir d’hier chez les fonctionnaires, les retraités et les salariés privés dont le salaire est inférieur ou égal à 500.000 fmg (base imposable). Selon l’explication du Directeur général du FID, Davida Rajaona au cours de la cérémonie inaugurale hier à la Direction du Plan à Anosy, la prospection des 500.000 bénéficiaires a été faite grâce au concours de la Cnaps et du service de la statistique.  »