dimanche , 5 mai 2024
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La situation actuelle nécessiterait une nouvelle rencontre entre les mouvances politiques signataires des accords de Maputo. Les médiateurs internationaux sont en train de se pencher sur les propositions de sortie de crise de ces mouvances.

Vers un nouveau round de négociation

Une réunion qualifiée « de haut niveau » du Groupe international de contact sur Madagascar est programmée la semaine prochaine. La réunion est prévue au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba et verra la participation des différents partenaires bilatéraux et multilatéraux de Madagascar.

Ce sera l’occasion pour les médiateurs de prendre une décision sur l’évolution actuelle de la crise politique dans la Grande Ile. Et cette décision pourrait être l’organisation d’un nouveau sommet des chefs de mouvances politiques. Mais déjà, le camp du chef de la Haute Autorité de la Transition affiche une certaine réticence. Une aile radicale préconise la gestion « unilatérale » de la Transition jusqu’aux prochaines échéances électorales. D’autres suggèrent toutefois la mise en oeuvre des accords déjà signés à Maputo pour apaiser la situation politique.

Les autres mouvances politiques semblent partantes pour un nouveau cycle de négociation. Ce n’est pas le cas pour Andry Rajoelina. Le jeune putschiste, on le sait, a évité de se rendre à la troisième réunion de Maputo organisée par l’ancien président mozambicain, Joachim Chissano, principal médiateur de la SADC. Ecartelé, il aura beaucoup de mal à prendre une décision, si les médiateurs internationaux convoquent une nouvelle rencontre.