Le 17 mars prochain, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine sortira la liste des personnalités malgaches qui seront « sanctionnées » pour entrave à la mise en marche du processus d’application des accords de Maputo et d’Addis-Abeba. Rien n’indique en effet que la Haute Autorité de la Transition a l’intention de céder.
Pour Andry Rajoelina et ses collaborateurs, les accords signés à Maputo et à Addis-Abeba font partie du passé. Les autres signataires pensent le contraire. Les mouvances Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy estiment que l’application des accords constitue l’unique voie de sortie de crise. Mais depuis fin 2009, Andry Rajoelina ne veut plus entendre parler de Transition « inclusive » et « consensuelle ».