GIC : « Nous sommes garant de l’application de l’Accord »

Depuis le début de semaine, l’Accord de Maputo est interprété de diverses manières, selon la convenance des mouvances politiques. Les lectures de la « Charte » de la Transition sont tellement subjectives que le public s’embrouille souvent.

« Seule notre interprétation compte. Nous sommes les gardiens de l’interprétation des textes signés à Maputo », devait donc clarifier Edem Kodjo, issu de l’Organisation de la francophonie, en mission à Antananarivo actuellement au titre du Groupe international de contact.

Le GIC s’est déclaré « garant » de la mise en œuvre de l’Accord, afin que Madagascar « ne sombre pas dans la guerre civile ». 

S’agissant du retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana, Edem Kodjo devait préciser, lors d’une conférence de presse, que c’est également le Groupe international de contact qui en déterminera l’opportunité. 

La première mission du GIC en terre malgache après la signature de l’Accord de Maputo témoigne en tous cas de la détermination de la communauté internationale à mettre en œuvre la nouvelle Transition. Certains diplomates restent toutefois prudents puisque tous les groupes impliqués dans la crise politique, notamment au sein de l’armée, n’ont pas dit ce qu’ils pensent encore tout bas.