La session parlementaire programmée par les légalistes ne pouvaient commencer mardi 5 mai comme prévue par la Constitution malgache. La marche pacifique décidée par les parlementaires et les manifestants pro-Ravalomanana n’a pas pu aboutir. Quelque 200 militaires armés ont été postés à l’entrée de l’Assemblée Nationale de Tsimbazaza pour empêcher tout accès au palais. Les parlementaires restés fidèles au président Marc Ravalomanana sont par ailleurs menacés d’arrestation, comme quatre des leurs qui croupissent déjà dans la prison d’Antanimora depuis fin avril dernier.
Se basant sur un avis de la Haute Cour Constitutionnelle, les légalistes estiment en effet que les parlementaires élus de Madagascar doivent rester en fonction malgré la suspension des deux Chambres du parlement par la Haute Autorité de Transition après le coup d’Etat de mi-mars.