mardi , 30 avril 2024
enfrit
Tentative de réconciliation et Pâques en paix.

BREVES
du 21 mars


  • 20/03/02 : Les autorités
    de la capitale partent à la chasse au marché noir de
    carburant. L ‘opération a été lancée
    depuis mardi dans la soirée. C’est ce qui explique la rareté
    des vendeurs habituels de carburant au noir en plein jour dans
    plusieurs quartiers de la capitale.










  • 19/03/02 : Des employés
    de la société nationale de distribution d’eau et
    d’électricité (JIRAMA) ont rencontré le
    ministre de l’Energie du gouvernement Sylla pour demander à
    ce dernier de remplacer le directeur général de la
    société qui vient juste d’être nommé. Ces
    employés affirment qu’ils ne veulent pas d’une personne
    faisant partie de l’ancien staff de la société. Le
    ministre leur a répondu que M. Rasidy, ancien directeur
    général adjoint de la Jirama, a été
    nommé en conseil des ministres en raison de son expérience
    et de sa compétence. Ce type de contestation risque de se
    répéter avec les nominations aux hauts emplois de
    l’Etat qui ne se conformerait pas un tant soit peu à la
    volonté d’un certain nombre. Rappelons que le personnel de la
    Jirama était parmi le plus assidu à défiler sur
    la place du 13 mai, tout en assurant le service minimum.








  • 20/03/02 : Suite à
    plusieurs rencontres entre des officiers généraux
    « légalistes » et Marc Ravalomanana,
    une rencontre entre celui-ci et Didier Ratsiraka serait imminente.
    Ces officiers dirigés par le chef d’Etat-major Mounibou
    Ismaël auraient démontré à Ravalomanana
    que les forces de commandement étaient entre leurs mains et
    non du côté du gouvernement Jacques Sylla. Une évidence
    qui a été d’ailleurs reconnue par le général
    Mamizara Jules, ministre de la Défense Nationale du
    gouvernement Sylla. Cependant, au nom de l’unité nationale,
    Marc Ravalomanana conditionne la tenue de la rencontre à la
    levée de tous les barrages « économiques »
    sur les routes nationales.








  • 20/03/02 : Moxe
    Ramandimbilahatra, politicien engagé aux côtés
    de Marc Ravalomanana qualifie les actions de Didier Ratsiraka comme
    « une opposition armée ». Lila
    Ratsifandrihamanana, ministre des Affaires Etrangères
    démissionnaire du gouvernement Tantely Andrianarivo parle de
    « crime contre l’humanité ».








  • 20/03/02 : Le leader du
    parti MFM, Manandafy Rakotonirina persiste et signe. Pour lui, une
    éventuelle rencontre entre M. Ratsiraka et M. Ravalomanana
    devrait rentrer dans le cadre de la préparation d’une porte
    de sortie pour l’amiral.








  • 21/03/02 : Le conseil
    national des églises chrétiennes (FFKM) se lance dans
    une mission de « réconciliation régionale »
    ou « fampihavanam-paritra ». A Antsirabe, à
    160 kms au sud de la capitale, les membres de cette entité
    ont réuni les différents protagonistes de la crise
    dans cette région afin de célébrer Pâques
    dans la paix et le dans le pardon mutuel. Le FFKM entend faire
    d’Antsirabe une région pilote dans cette oeuvre.








  • 21/03/02 : L’organisation
    d’un référendum avalisant la victoire de M.
    Ravalomanana se trouve être parmi une des tâches
    prioritaires du gouvernement Sylla.