A quelques exceptions près, la lassitude semble avoir pris le dessus lors des 14 jours de campagne électorale. Certains candidats, même dans la capitale, Antananarivo, étaient contraints de monnayer la présence d’individus à leur meeting de propagande.
La dernière journée de la campagne électorale a été toutefois plus animée que les précédentes. Les rues de la capitale en particulier étaient prises d’assaut par différentes sortes de carnaval et d’animations diverses pour convaincre les citoyens récalcitrants.
La conclusion est quasi la même au niveau des états-majors politiques mais pas grand monde osent parler tout haut ce que tous pensent tout bas : les citoyens n’étaient pas très emballés par la campagne et beaucoup craignent un taux de participation modique.