Le jeune putschiste a affirmé en effet ne pas vouloir se présenter à l’élection présidentielle. Il a prévu ce scrutin au 26 novembre, après les législatives en septembre et le référendum au mois d’août.
« Andry Rajoelina n’a pas hésité à persister dans l’unilatéralisme » spécifie à son tour un communiqué publié par le porte parole de la mouvance Ravalomanana.
Pour sa part, Emanuel Rakotovahiny de la mouvance Albert Zafy a affirmé que la déclaration de Rajoelina ne changera rien dans la recherche de solution à la crise.
Les trois mouvances politiques de l’opposition, ayant signé les accords de Maputo et d’Addis-Abeba, s’en tiennent à ce processus. Elles comptent se retrouver bientôt à Pretoria pour poursuivre les négociations, mais Andry Rajoelina voit la situation d’une autre manière.