Le but ultime serait de parvenir à un rétablissement de l’Etat de droit à Madagascar après quatre années de gabegie à tous les niveaux. Dans un exposé très critique à l’égard du régime de Transition à Madagascar, le professeur Ranjeva a parlé notamment de « l’Etat sauvage » comme défini par Hobbes. Une situation à laquelle il va falloir mettre un terme si on ne veut pas atteindre la pire des situations caractérisée par « l’Etat défaillant » marqué par un véritable chaos. L’ancien juge de La Haye a insisté sur la nécessité de ce rétablissement de l’Etat de droit bien avant de penser à l’organisation d’élection dans le pays. « Il n’y a pas d’élections crédibles et transparentes sans Etat de droit » souligne Raymond Ranjeva.