Il va falloir, ainsi, attendre la confection de quelques textes juridiques, en vue notamment d’une éventuelle réorganisation de la Cour électorale Spéciale, et afin de permettre à certains candidats de retirer leur dossier de candidature. L’objectif est ainsi de donner la possibilité notamment à trois candidats contestés par une frange de la Communauté Internationale de se retirer de la course, à savoir Lalao Ravalomanana, Andry Rajoelina et Didier Ratsiraka. La CENIT préfère également attendre l’issue de l’ultimatum des médiateurs internationaux à ces trois candidats pour prendre une décision finale. En tous cas, beaucoup d’observateurs sont déjà persuadés que les élections ne se tiendront pas cette année.
A l'issue d'une Assemblée Générale tenue avec des experts internationaux, le 16 juillet, la Commission électorale nationale a préféré se garder de publier un nouveau calendrier électoral, compte tenu du flou politique en cours. Néanmoins, la présidente de la CENIT a soutenu qu'il est encore possible de tenir les élections avant fin 2013. Afin d'éviter qu'un nouveau calendrier soit encore une fois impossible à mettre en œuvre, la CENIT a préféré jouer la prudence.