Le bras de fer entre le maire de la capitale, Andry Rajoelina, et le pouvoir central l’a conduit à appeler la population d’Antananarivo à se réunir à l’occasion d’un culte oecuménique dimanche 11 janvier au jardin public d’Ambohijatovo en plein centre-ville. Lors d’une rencontre avec la presse, jeudi 8 janvier, le préfet de police, Edmond Rakotomavo, a toutefois annoncé que le rendez-vous cultuel ne pourra pas se tenir sur cette place afin de garantir l’ordre public. Pour étayer ses propos, le préfet rappelle à cet effet l’évasion récente de prisonniers de trois maisons de détention de la Grande Ile, à savoir Tsiafahy, Toamasina et Betroka. Edmond Rakotomavo a appelé le maire de la capitale et ses collaborateurs à organiser le culte dans un lieu clos comme le palais des sports ou les gymnases couverts gérés par la mairie ou tout simplement dans un temple.
Le culte oecuménique programmé par le maire de la capitale, en plein air, à Ambohijatovo est interdit par la préfecture de police qui suggère un rendez-vous à huis clos pour des raisons de sécurité.