On les appelle les Forces du changement. Les partis politiques pro-Andry Rajoelina veulent imposer leur point de vue après l’Accord de Maputo. Il est question pour eux d’avoir la mainmise sur la décision finale au sujet de la répartition des postes de responsabilité durant la période de Transition.
La réaction des formations politiques ressemble tout simplement à un début de rejet de l’Accord de Maputo. L’un des porte-paroles, Richard Andriamanjato, vieux loup de la politique malgache, est allé jusqu’à remettre en cause le rôle des médiateurs du Groupe international de contact.
« Ce n’est pas à Maputo que l’avenir du pays doit se décider, mais entre Malgaches », a affirmé Andriamanjato.
L’objectif des Forces du changement est de dominer la prochaine étape des négociations qui déterminera les différents occupants des postes de responsabilité au sein des institutions de la Transition.
La décision de répartir entre les quatre mouvances signataires de l’Accord les 28 postes ministériels du gouvernement, à raison de 7 maroquins par mouvance, a été vertement critiquée par les partis politiques pro-Rajoelina. Ils estiment que d’autres forces politiques devaient être considérées.
Cela s’apparente en tous cas à un vrai marchandage avant la Transition politique qui se veut « neutre », « consensuelle » et « pacifique ».