Depuis plusieurs mois, les acteurs de la société civile critiquent la mauvaise gouvernance dans la Grande Ile. Mais elle n’a pas incité directement à la désobéissance. Annoncée, il y a deux semaines, la décision de faire de la capitale une ville morte en signe de contestation a plutôt suscité le scepticisme. C’est sans doute la raison du report. Le succès de l’initiative dépendra de la réaction des autres entités de l’opposition.
Le Groupement de la société civile et des citoyens (GSCC) conduit par Serge Zafimahova et Hugues Rajaonson prévoit d'organiser une ville morte le 5 avril prochain, face au blocage de la situation sociopolitique dans le pays. Annoncé initialement pour le 22 mars, la démarche a été annulée, puis reportée. Le GSCC est en quête d'alliance pour soutenir le mouvement de contestation.