Auparavant, j’aimerais dédier cette compilation à tous les lecteurs fans d’Henri RATSIMBAZAFY et à tous ceux qui ne se lasseront jamais de la ville des Milles. Je tiens, en outre, à exprimer mes respects et mon admiration pour cet artiste malgache que j’apprécie beaucoup. (Chanter est une façon admirable de s’exprimer)
« C’est de Tanà que je t’écris, je suis seul et je m’ennuie. Je t’invite, arrive vite. Si tu veux, nous ferons une promenade dans Tanà, tous les deux.
Nous flânerons au marché du Zoma. Il y a tant de fleurs jolies au Zoma qu’on y passerait sa vie : Violettes, Myosotis et Dahlias, Roseliers, Tulipes, etc. Je t’emmènerais en haut de la ville, nous y trouverons un coin bien tranquille. Si tu veux, nous ferons un petit tour en voiture et si nous avons trop chaud, nous irons faire du bateau sous le soleil tiède et doux de Mantasoa. Quel temps fait-il à Saint Denis en ce jour ?
J’ai vu Diégo et Majunga, les sources chaudes d’Antsirabe et les parfums de Nosy Be. Ambila et sa petite plage, les îles charmeuses du Pacifique avec leurs danses, leurs musiques. New York tout fière de ses gratte-ciel. Ah oui, marina, c’est beau ! Mais il me tarde à chaque fois de revoir ma petite Tanà.
Revoir Tanà, lieu de ma naissance, quel émoi ! Revoir Tanà, ville de mon enfance, c’est ma joie ! Retrouver ses vieilles ruelles avec les gosses qui s’y querellent et ces charmantes demoiselles dissimulées sous leurs ombrelles. Revoir Tanà après les vacances, c’est ma joie !
En Angleterre, on dit « good bye », en Italie : « Arrivedercci » , dans mon pays, on dit ceci : Veloma ! «