Il s’agit en effet de l’unique moyen éventuel d’évincer le nom de trois candidats contestés par une partie de la Communauté internationale, notamment la France et la SADC. Il y a toutefois un risque : la nomination de nouveaux membres de la CES n’aboutira pas nécessairement à une véritable accalmie. Car la contestation commence déjà alors que la démarche est en cours. Au nom du principe de « l’autorité de la chose jugée », des formations politiques et des juristes récusent le projet de publication d’une nouvelle liste de candidats à l’élection présidentielle. Car le but de la restructuration serait essentiellement l’élimination de Lalao Ravalomanana, de Didier Ratsiraka et d’Andry Rajoelina.
La nouvelle loi portant restructuration de la Cour Electorale Spéciale a été adoptée par le Congrès, dans une ambiance tumultueuse. Mais cela n’empêchera visiblement pas le processus en cours. Car la Communauté Internationale tient plus particulièrement à cette restructuration.