dimanche , 27 avril 2025
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Le président Ravalomanana a envoyé un message de sympathie aux victimes de la répression militaire et à leur famille. Il dénonce un climat de violence et sollicite des actions décisives de la communauté internationale.

Marc Ravalomanana : « il faut arrêter les actes répressifs de la HAT »

« Aux victimes de cette semaine de violence et à leur famille, je partage vos douleurs et vos souffrances. J’entends vos cris pour la paix, pour la démocratie et pour le rétablissement de la légalité ». 

« Je tiens à exprimer ma profonde sympathie aux victimes qui ont souffert de la répression violente de la HAT envers le peuple malagasy… Il n’y a pas de place pour ce qui se passe actuellement à Madagascar dans n’importe quelle société ». 

Le président Ravalomanana attribue ce climat de violence à une faction de l’armée, le CAPSAT. Il déplore que les militaires aient procédé à l’arrestation des familles de victimes dans l’enceinte d’un hôpital et que ces gens aient été mis en prison. Il affirme qu’il faut arrêter les actions de répression dirigées par la HAT. 

« Je condamne ces actes de violence perpétrés à l’encontre de citoyens pacifiques par un petit groupe de rebelles armés » a déclaré Marc Ravalomanana. Il a appelé l’armée, la gendarmerie et la police nationale à protéger le peuple et à maintenir la paix. « Cette violence perpétrée par quelques centaines de militaires mutins doit être stoppée », dit-il.

Selon Marc Ravalomanana, des actions rapides et décisives de la part de la communauté internationale sont nécessaires si l’on veut éviter d’autres pertes de vies humaines. Il soutient l’effort mené par le SADC et l’Union Africaine pour restaurer la paix et la normalité constitutionnelle sans délai. « J’appelle les partenaires de Madagascar à continuer à s’élever pacifiquement contre cette violence et cette répression » a-t-il lancé. 

Selon Marc Ravalomanana, la solidarité nationale est très importante en ce moment. « J’encourage le peuple malagasy à faire entendre leur voix au nom de la démocratie. En tant que « président de la République de Madagascar », il travaille à trouver un recours légal pour une sortie de crise pacifique. « Le but est de restaurer immédiatement un gouvernement constitutionnel quand je serai de retour », confie avec optimisme le président déchu.