A l’origine de la manifestation des étudiants: le renvoi de quelques uns d’entre eux de la cité universitaire. Ils ont par la suite exigé le départ du président de l’université. La manifestation a très vite débouché sur un affrontement avec les forces de l’ordre qui ont tiré à balles réelles. Un étudiant a été tué, des dizaines d’autres avaient été blessés. Le ministère de l’Enseignement supérieur avait finalement limogé le président de l’université. Un retour au calme précaire a été constaté dans la ville des fleurs mais les cours sont suspendus pour un mois. L’action des forces de l’ordre a été vivement critiquée. Certains militaires ont affirmé qu’ils avaient riposté à des jets de pierres. Mais des observateurs et des personnalités politiques ont parlé de « gâchettes trop faciles ». L’événement relance le débat sur les véritables rôles des militaires en matière de maintien de l’ordre dans la Grande Ile.
La situation sécuritaire dans la ville de Mahajanga (Nord-Ouest) a connu soudainement une importante dégradation, à la suite d'une manifestation estudiantine. Les forces de sécurité avaient réprimé sévèrement, faisant un mort et des dizaines de blessés, car les militaires ont tiré sur la foule.