A trois semaines de la célébration de la fête nationale, le drapeau tricolore, blanc, rouge et vert, est déjà visible un peu partout.
Constatant au début du mois que l’enthousiasme n’était pas encore présent chez l’ensemble de la population, des volontaires ont été recrutés par le ministère de la communication afin de sensibiliser les habitants de la capitale au niveau de certains quartiers.
La célébration de la fête nationale du 26 juin est en effet toujours marquée, plusieurs jours auparavant, par l’apparition du drapeau national un peu partout sur la façade des maisons d’habitation et des lieux de commerce.
Des vendeurs ambulants du drapeau national tricolore, de dimension très variée, circulent ainsi un peu partout dans les rues d’Antananarivo dès le début du mois de juin.
Au cours d’une cérémonie officielle, le 4 juin, le ministre de la défense a lancé le début de la célébration en hissant solennellement le drapeau national dans la cour du ministère, assisté de tous les agents civils et militaires de ce département.
Cette année, Madagascar célèbre le 58e anniversaire de son indépendance après une soixantaine d’années de colonisation française. Le mois de juin est également celui désigné pour célébrer la langue maternelle, le malgache.
Tout ceci permet de réveiller chez la population un certain sursaut de patriotisme. Mais le mois de la fête nationale, c’est aussi le mois des pétards que l’on entend déjà exploser un peu partout, manipulés par des enfants surtout, donnant à la fois une ambiance de fête et de frayeurs parfois. Depuis plus de dix ans, les autorités ont interdit l’utilisation de pétards durant la période de la fête nationale, mais en vain. Si la vente et l’importation de pétards fabriqués en Asie ont pu être limitées, le recours à des pétards de fabrication artisanale n’a jamais été maîtrisé.