mardi , 19 mars 2024
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Santé publique : Des centres de santé remis en état

Santé publique : Des centres de santé remis en état

La mise en œuvre du programme d’appui aux services sociaux de base (Passoba) au cours des cinq dernières années a permis de changer le quotidien de plusieurs centaines de milliers de personnes à Madagascar.

Des centres de santé qui ont été fermés depuis le début de la crise politique, en 2009, ont pu reprendre leur activité grâce à l’appui du programme.

Le programme financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’UNICEF et l’Agence française de développement (AFD) a ainsi permis la réouverture de 73 centres de santé de base qui étaient fermés pour absence de personnel de santé.  Ce qui a permis la couverture en service de santé d’une population additionnelle d’environ 500 000 habitants selon les responsables.

En outre, 244 bâtiments de santé ont été mis aux normes, plus de 500 agents de santé ont été recrutés, la gestion des ressources humaines dans les 50 districts de santé des 9 régions appuyées par le programme a été informatisée. Le programme Passoba a concerné en effet 9 régions du pays sur 22 et plus de 6000 quartiers à travers ces régions.

La fermeture de  plusieurs centaines de centres de santé de base, notamment dans des zones reculées de la Grande Ile, avait effectivement, créé des difficultés de différentes sortes pour les populations rurales, depuis la crise de 2009. Le lancement du programme Passoba, en 2012, a permis de relancer certains d’entre ces centres et d’équiper d’autres qui étaient encore fonctionnels, malgré le manque de matériels de travail.

Après cinq années de mise en œuvre, le programme Passoba a été clôturé. Lors de la cérémonie de clôture, le Représentant de l’UNICEF à Madagascar, Elke Wisch, a lancé un appel à tous les acteurs concernés et aux partenaires de Madagascar de continuer à mobiliser les efforts pour le renforcement du système de santé dans le pays. D’autant que certains phénomènes comme l’insécurité persistante et la crise humanitaire dans la partie Sud du pays, en raison de la sècheresse, fragilisent la situation des populations.