mardi , 23 avril 2024
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Une importante délégation de parlementaires et de militants légalistes sont actuellement en Afrique pour préparer les réunions de Luanda et de Maputo. Parmi eux, une délégation du GTT international, une association qui commence à faire parler d'elle.

En Afrique du Sud, le mouvement légaliste s’organise

Une dizaine de députés ont fait le voyage dans la capitale de l’Angloa, Luanda, pour assister à la 18ème session de l’assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, réunissant les pays de l’ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique), pays bénéficiaires des accords de Cotonou, et l’UE, bailleur de fonds. Rappelons que c’est dans le cadre de ces accords que l’Union Européenne a demandé des explications à Andry Rajoelina quant à sa vision du retour à la démocratie. La délégation est menée par le député Raharinaivo Andriantohandro, récemment libéré de prison après plusieurs mois d’internement. Elle entend témoigner de la réalité de la crise à Madagascar et demander à l’Union Européenne de ne pas relacher la pression sur Andry Rajoelina.

Le staff GTT International a retrouvé le week.-end dernier cette délégation lors de son escale en Afrique du Sud pour une réunion de travail avec le Président Marc Ravalomanana. Dans  la délégation, des leaders du GTT International ont été apperçus.

La délégation prépare également avec le Président le prochain sommet de Maputo, sommet prévu les 3 et 4 décembre prochain. Selon la mouvance Ravalomanana, cette réunion devrait permettre de régler les points suivants :

1.  l’opérationnalisation de la Coprésidence et du Conseil Présidentiel,

2.  la formation d’un Gouvernement de Transition inclusif et consensuel dirigé par le Premier Ministre Mangalaza, avec répartition équitable des postes ministériels et la mise en place des autres institutions de la Transition,

 3.  la création d’une équipe de suivi de tous les Accords de Maputo et de l’Acte Additionnel d’Addis Abeba,

 4.  la mise en place d’une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI),

 5.  la fixation des dates des échéances électorales.

Si 3 mouvances ont accepté de se rendre à Maputo les 3 et 4 décembre prochain, il semble qu’Andry Rajoelina s’y refuse encore.